UN FAUX PRESIDENT

Un président par défaut qui ne sait pas où il va au point qu'il faut le dispenser d'une réflexion stratégique en profondeur. C’est l'exercice du pouvoir confronté à bout touchant au réel de la vie des PME. Le Président de la Chambre Franco-Britannique ; un président par défaut.

En l’absence d'autorité et d'influence, l'ancien Vendeur d’une société britannique de télécommunication se voit promut par défaut à la tête de cette Chambre sans légitimité aucune, et en l'absence de candidats.

Cet anonyme, à la tête de cet organisme plus que centenaire, fait vraiment tâche, après un président qui avait également été le président d’une entreprise britannique de réputation mondiale Europe.

Il arrive pour ré-organiser, comme tout bon britannique, un équilibre précaire, pour retomber toujours dans les mêmes travers, ce qui était le cas il y a 25 ans en faisant des dépenses dispendieuses par la location d'un hôtel particulier pour le transformer en Centre d’affaire en plein Paris.
La conséquence fut la ferméture du Centre d’affaire qui laissa un passif douloureux à la Chambre. Les britanniques ne se soucient pas de connaître l’histoire d’une societé, ils veulent marquer leur empreinte à tout prix. C’est le formatage des businessmen, avec leur formation binaire sur l’entreprise ; argent ou dépôt de bilan.

Ils viennent en France pour l'Art de Vivre à la Française, mais aussi pour leurs soins médicaux, les écoles… car c’est tellement cher en Grande-Bretagne, et, pour cause, ils ont tué leur propre système.

Ils vivent, en général, dans les banlieues chics autour de Paris, près de golfs, connaissent peu de Français, et veulent surtout toucher le RMI. En Dordogne, plus de 500 familles britanniques avec un patrimoine de plus d'un millions d'euros touchent le RMI. Ce Revenu d'Insertion Minimum est réservé aux très pauvres français. C'est leur vision cynique de la société dans laquelle ils vivent tous les jours, prendre aux pauvres pour s'enrichir toujours plus sans vergogne.

Cette Chambre sauvée, il y a 20 ans par un homme charismatique qui engagea cette petite bretonne et qui vont à force de travail et de patience, renégocier la dette. Elle remet sur les rails le réseau d'affaires avec des bouts de chandelle, ce qui sauve, quand même, les britanniques du ridicule de déposer le bilan.

A l'encontre de son conseil d'administration qui refuse de voir la mutation numérique, et qui refuse de faire un site Internet, elle prend sur ses deniers personnels pour réaliser ses outils de communication.

Aujourd'hui, la Chambre se voit doté d'un président qui sort de nulle part ; un Britannique toujours plus enfermé dans son monde anglo-saxon, ne voyant le monde que par le prisme de son propre miroir, sans culture sans vision et sans principe.

Il pense probablement que c'est la fonction qui fait l'homme, alors qu'il ne peut même pas imaginer que c'est plutôt l'homme qui fait la fonction.

Cela présage la chronique d'une mort annoncée. Cher Monsieur nous vous regardons, mais personne ne peut préjuger de votre présidence. Toutefois, tout le monde peut déjà voir vos incompétences, et elles sont nombreuses. L’essentiel est toujours menacé par l’insignifiant.

Je hais les hommes : Les uns, parce qu'ils sont méchants et malfaisants, Et les autres, pour être aux méchants complaisants, Et n'avoir pas pour eux ces haines vigoureuses que doit donner le vice aux âmes vertueuses. (Molière)

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