JULIEN FOURNIE, UN SONGE DE FEMME

Entre réalité économique et création pure, l’équilibre reste difficile à réaliser. Chaque saison, Julien Fournié nous offre son introspection sur la femme : dis-moi ce que tu portes et je te dirais qui tu es. En se posant la question, dis-moi qui tu es, et je te créerai une robe Julien Fournié. La question n’est pas anodine car, pour moi, c'est la question quand vous voulez imposer votre style à la planète.

En réalité, très influencé par la Chine et les robes glamours des années 50, la beauté est toujours représentée par des critères relativement stables, que Julien vient casser pour réinventer cette femme que nous aimons, féminine et belle, celle qui fait rêver et qui me donne envie d'écrire, celle de mon songe étrange et pénétrant.

J'aime ce jaune et noir rehaussé d'un collier noir. Comme une provocation, j'aime ce décolleté profond et simplement ouvert jusqu’à la profanation qui me laisse entrevoir  la beauté et la promesse d'une nuit chaude et douce. J'aime cette simplicité dans la sophistication. J'aime le beau. J'aime le simple.
Dans l’ambiance latente de l’Oratoire du Louvre, les profanes diront que Julien Fournié est un blasphémateur car les robes de Julien sont un blasphème pur. Oscar Wilde disait : "le seul moyen de se délivrer d’une tentation c’est d’y céder. Résister à votre âme rend malade à force de se languir". Moi, je cède encore et encore, c’est tellement extravagant.
FM

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