RAMI AL ALI

Une des ailes du Musée des Arts Décoratifs, inauguré en 1905 dans l’aile du Pavillon de Marsan du Palais du Louvre, a accueilli la dernière collection du Couturier Rami Al Ali. 

Déclinant la thématique de la nature, chère au créateur, les modèles laissent entrevoir des jeux de transparences et de matières dignes de la plus pure tradition de la Haute Couture. On s’étonne d’ailleurs qu’il ne soit toujours pas, 6 collections plus tard, membre de la Chambre Syndicale de la Haute Couture alors que certains, avec bien moins de légitimité, en font déjà parti. Mystère.

Ses modèles gagnent en maturité d’année en année, un travail minutieux mêlant les matières précieuses, telles l’organza ou le gazar, et les broderies. La femme Rami Al Ali est plus sexy que jamais, dévoilant ça et là les grâces d’une beauté sculpturale. 

Toute en finesse et superposition, on apprécie les voiles et les pans d’organza brodés. Par suite, grâce à la constante amabilité de Josiane Cristofoli, nous eûmes la chance d’apprécier d’encore plus prêt les modèles en backstage et de rencontrer le couturier : subtil équilibre de convivialité, de discrétion et d’humilité. Si seulement la mode eût pu se parer un peu plus de l’aura de Monsieur Al Ali, la face du monde en eût été changé…

Jérémie Peluso

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