UNE HISTOIRE D'ELITE ?

Créateurs de Top models, ayant fait fantasmer plusieurs générations de jeunes filles rêvant de défiler sur les podiums, John Casablancas a poussé la starification des mannequins à l'extrême.

La légende veut que sa mère l'ait envoyé à Paris pour rejoindre son oncle en charge de lui trouver un travail. Alors qu'il attend son oncle dans un Palace Parisien très guindé, il croise deux jolies jeunes filles et commence à discuter avec elles. Lorsqu'il leur demande ce qu'elles font, c'est avec curiosité qu'il découvre l'univers du mannequinat. Intrigué, il les interroge sur ce métier, ce qu'elles font et ce qu'elles gagnent.

Lorsque son oncle le rejoint et commence à lui parler de son futur poste dans le trading, John ne l'écoute plus. Il lui demande de lui prêter cinquante mille francs pour qu'il puisse monter son agence de mannequins. Pris de court, son oncle lui demande comment il compte appeler son agence. A ce moment John revoit une publicité pour un service d'hôtellerie de luxe qu'il avait aperçu sur le chemin du Palace affichant le nom "Elite". La "fabrique à stars" était née.

Jusqu'à sa retraite John se sera battu pour construire la carrière de plusieurs tops et les mener jusqu'au sommet de leur gloire, ne se conformant à aucune règle préexistante mais au contraire en repoussant les codes. Face à Eileen Ford qui s'imposait comme l'incarnation de la mode, il lui répondait "je suis unique".

Pourtant, cet homme audacieux, qui était aussi considéré comme un 'tombeur', a déclaré à sa retraite que son plus grand regret est "d'avoir créé le top-model". Il déplorait le manque de reconnaissance des filles dont il a construit la carrière.

Refus de remercier ceux qui nous ont vu petit ou snobisme lié au cercle fermé du star-system?

Armand Cimbali


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