LE LABYRINTHE DE LA MODE

Il semblerait que les formes publicitaires traditionnelles ne permettent pas aux marques de luxe de faire face aux contraintes de communication impulsées par les évolutions technologiques et socio-comportementales des individus.

L’espace médiatique de ces formes traditionnelles paraît trop limité pour accueillir un discours assez fort permettant de créer un univers de marques puissant, attrayant et fédérateur. Confronté à un public suspicieux et de plus en plus réticent aux formes traditionnelles envahissantes, les marques doivent s’adapter aux modes de vie ainsi qu’aux modes de consommation des individus.

La production de formes et de contenus perçus comme non publicitaires par les individus s’est développée au cours de ces dernières années à travers notamment les webzines, les blogs de marques, les magazines de marques, les programmes courts, les jeux vidéo ou encore les courts-métrages. Autant d’exemples qui témoignent de la richesse créative et inventive des marques stimulée par la nécessité de s’adapter et de se réinventer constamment pour s’assurer une présence sur la scène médiatique et dans l’esprit des consommateurs.


Un début bien sûr en France, devancé par les pays nordiques et anglophones. La production de courts-métrages permet, par exemple, à la marque de se distinguer par un positionnement où elle a recours à une forme culturelle artistique, le film, pour véhiculer son discours. Il y aurait ainsi une transposition du caractère « esthético-artistique » de la forme au contenu, qui d’un point de vue objectif, c’est un contenu publicitaire camouflé.

Le produit ou la marque ne serait plus présenté à travers un pack shot et/ou l’énumération des qualités fonctionnelles ou intrinsèques du produit, mais suggéré à travers la représentation d’un univers grâce aux codes cinématographiques, comme le recours à un acteur ou à une actrice célèbre. Bref, la recherche de notre nouvelle société est en marche, et croyez-moi avec les Rendez-vous que j’ai dans les maisons de luxe, les gens sont complètement perdus et prêt-à-croire n’importe quoi, mais surtout à n’écouter personne. C’était la même chose quand je venais il y a plusieurs années leur annoncer que l’internet allait changer le Monde. Dans mon dos, j’entendais : ce Anonymode quel con alors qu’ils auraient plutôt dû dire : ce Anonymode, quel visionnaire !!

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