FRANCK SORBIER, JE T'AIME A MORS

J’avais, je l’avoue une appréhension sur cette invitation, un vendredi soir sortir de Paris avec tous ces chauffards qui partent en weekend. Mais, les idées dites reçues, ne sont qu’un présent des Dieux pour ceux qui n’ont aucune idée sur l’instant. J’ai décidé de faire la route pour rencontrer notre Maître de la Haute Couture .

Dans un espace unique et magique, qui, autrefois, portait le nom (de Mer de Sable), nous fûmes reçus par Franck Sorbier et Marion Luraschi pour un spectacle poétique. Ils ont pris le mors (goyo) aux dents pour nous livrer une fascinante rêverie équestre. Ici le ciel est rempli de pégase, un spectacle où la bride se fait discrète, mais où les jambes dirigent les envolées cavalières, qui  nous emportent non pas dans le monde d’Hermès, mais celui de Franck et Mario et de sa Muse bien sûr.


Une quête équestre domptable et romanesque, des cavaliers et cavalières, vêtus de blancs, aux allures de nymphes, volent dans les airs avec les micros particules de sables fibrés de copeaux et d’ odeurs de résineux, qui donnent à la lumière un flou gaussien et à l’espace olfactif une ouverture sur le monde du cheval, sans précédent. Espace unique et flambant neuf,  juste à une lieue de l’Abbaye de Chaalis, où le ciel des anges d’Hermès se veut magique.

MARIOLa présence de Robert Hossein, Candice Patou, Eric Woerth… venus en voisin, Véronique Jeannot et Nicolas Cantelou, ont fait de cette soirée un vendredi soir pas comme les autres. Vendredi où les nymphes du nord de Paris, où Franck Sorbier et Mario Luraschi venaient nous dire sans filet que si Robinson crusoé trouve vendredi son Vendredi, nous, nous serons bien triste vendredi prochain, car il sera tellement morne par comparaison à celui-ci.

Anonymode.

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