GROUPIES DE MODE

Nous vivons dans une société où tout à chacun essaie de tirer la couverture à soi. En général, les égocentriques ne sont pas les plus gros travailleurs, ils laissent faire le travail aux autres en s’appropriant leur travail et leurs idées.

Chaque matin, dans le miroir tel le portrait de Dorian Gray, ils se disent : quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console.

Ils pensent d'ailleurs pour la plupart que Dorian Gray est le nom d'une couturière des années 1950. C’est à l’image de ces groupies de mode qui gravitent autour et qui se font inviter dans toutes les collections. En France, nous les appelons des pique-assiettes, et nous les avons vus à la collection Chanel (le supermarché). Ils venaient voler après le show les produits que Monsieur Lagerfeld avait promis au Resto du Coeur.

En réalité, les premières places dans les défilés sont réservées aux "people" qui sont payés par les marques. Derrière, vous avez une kyrielle de personnes inutiles à notre profession et, la plupart du temps, ils se prennent pour des stars grâce aux media sociaux,  alors qu’ils sont le degré zéro de la pertinence et du savoir.


Ils sont d’Europe Centrale, d’Asie ou d’Amérique Latine, mais ils se disent Français. Ils arrivent directement du fin fond de leur campagne. Pour eux, la mode est une caste supérieure et leur permet de fréquenter les gens riches. Ils vivent souvent dans les banlieues obscures de la capitale et s’incrustent comme des sangsues dans tous les événements pour pouvoir dîner.

Qui ira vérifier si un tel ou une telle travaille pour tel magazine étranger et surtout quand s'ils sont Russes ou Chinois ? Personne ne vérifie. Le plus souvent, ils ne travaillent même pas pour les magazines mentionnés sur leur carte de visite.

Nous avons le panel des gens qui se promènent dans les Fashion Shows, et tout cela est organisé de main de maître par la Chambre Syndicale qui ne fait aucune sélection à l’entrée, et qui, la plupart du temps, accrédite de parfaits inconnus.  Elle préfère prendre des gens qui sont des miséreux, car s’ils bougent une oreille, ils sont blacklistés et terrorisés de se voir écarté de la source de leurs rêves ; fréquenter les influents de la capitale. Génial, non ?

Alors, la vraie question est : peut-on porter crédit aux bloggeur acredité sous le joug de la Chambre syndical ? Ces acréditation sont le garant pour la chambre syndicale d’avoir dans les collections des blogueurs "toutous".

Dire la vérité n’est pas une gageure, elle est la marque d’une indépendance. Elle est la marque de la vérité. Elle est la marque des vrais bloggers de mode, elle la marque de l'indépendance qu'exprime le France depuis des millénaires.

Anonymode

Commentaires

Articles les plus consultés