UN AN DEJA

Comme elle vous happe cette vision que l'on vous impose sur le vêtement ! C'est la chronique sociale non engagée dans une vision ego excentrique d'un métier en perdition. La haute couture, un écrin pour dire la force de l’engagement et la nécessité de mener avec ferveur ces grands combats qui rythment nos vies avides de liberté. 

Quel beau portrait de mode de ce héros ordinaire mort déjà depuis un an, déambulant auprès de vivants déjà dans un sommeil éternel. 

Je suis émerveillé et ému aux larmes de voir combien d'anonymes m'ont donné des témoignages d'affection, c'est comme un frisson qui parcourt leur corps au seul nom de Jacques Mouclier, comme si un refrain délicieux venait raisonner à chaque évocation de sa présidence.

Une petite histoire de vie qui devient grandiose, portée par cette humanité qu'il représentait. Un an déjà que ce dernier, que tout le monde aimait, nous a tiré sa révérence, comme il a vécu en douceur et sans vague, en ayant juste essayé de laisser une trace sur cette terre.


Un talent qui n'est pas donné à tout le monde, celui de prendre partie intelligemment dans toutes les formes d'injustice, d'une intégrité qui avait fait sa marque de fabrique. Merci Monsieur pour cette leçon de vie et cette droiture exemplaire que vous n'avez pas pu enseigner à vos ex-collaborateurs, car ceux que vous avez marqué de votre empreinte sont parties alors que les autres sont restés.

Anonymode

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