UNIVERSITAIRE DE LA MODE

Voyant que la vision était celle des loups, toujours armés les uns contre les autres, livrés au mépris du risible, comme un acharnement à conduire en agoraphobe les insectes, les moustiques, les critiques, les margoulins, les florentins, les créateurs de vêtement, et tout ce qui se targue d'être des couturiers digne de ce nom, rentre dans une profonde dépression.

Anatomie d'une profession à la dérive, ils sont là à sucer le peu de substances de mode du passé qui reste, pour finir par détruire un métier par leur ego. Des vermines éphémères qui ne dérangent pas les institutionnels qui, d'ailleurs, regardent ce péril qui est pour eux sans danger, énorme erreur !

La Fashion Week de Paris Haute Couture est terminée, et bien que la femme soit dirigée par des ringards qui n'ont rien à voir avec les homos sapiens qui eux créaient dans la grotte de Chauvet des croquis d'une subtilité et d'un romantisme sans égal.  Pour nous rien de nouveau sous le soleil, une seule collection a attiré notre attention, celle de Julien Fournié ou la vison de l'orient et de l'occident, sorte de pont entre l'extravagante Française mélangé avec une soupçon de Wong Kar-wai.

Non sans penser au vêtement de Monsieur Morand, qui n'a rien à voir avec seulement un vêtement, puisqu’il décrit avec brio l'histoire d'une civilisation ou la sociologie d'un mode de vie en devenir. C'est à peu près la phrase qu'il aurait donné pour décrire la Fashion Week et même moi je ne la comprends pas mais il est vrai que je ne suis pas un universitaire.

Anonymode

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