GÉNÉRATION GÉNÉRIQUE

Nées dans les années 90 et représentant la génération Z, les deux "it girls" Kendall Jenner et Cara Delevingne sont aussi sur le podium. Elles occupent respectivement les deuxièmes et troisièmes places mondiales des "it girls" de la Instagram globosphère.

Kendall Jenner, le top de 19 ans, dont tout le monde parle, s’est vu propulsée au rang de symbole de la génération Z. Dans le même esprit, Cara Delevingne, 22 ans, est connue pour son charisme détonnant et son naturel, qui lui valent son statut de top planétaire. 

Commençons par les Y pour mieux passer à la génération Z. Car ces Y, qui font encore tant parler d’eux, ont commencé à rentrer dans la vie active il y a 7 à 8 ans maintenant. Cette génération, qui a commencé à travailler en 2004-2005, a vécu une véritable fracture. Les Y ont pris la crise de plein fouet à la sortie des études. Ainsi, au premier semestre 2005, près d’1 jeune actif sur 5 ayant terminé son cursus au cours des années 2001 à 2004 se trouvait au chômage. 

Cette difficulté à trouver un emploi et le parcours professionnel, parfois troublé, de leurs aînés en ont fait une génération désabusée, qui se désintéressait de sa carrière.


Ce qui est très surprenant, c’est de voir à quel point la génération suivante a des traits à la fois proches et diamétralement opposés. Contrairement à leurs prédécesseurs, les membres de la génération Z sont nés dans l’incertitude, avec les outils de zapping, l’instantané. Pour eux, le court terme est une donnée de base. Ils sont pleinement conscients que leur métier va changer à plusieurs reprises au cours de leur carrière.

Habituée aux échanges rapides, aux liens multiples, elle est également sensible à son image, un trait notamment accentué par la difficulté d’intégrer le marché de l’emploi ou la fragilité de la situation en entreprise.

Cette génération est aussi celle où les valeurs associées à la diversité ont un réel sens. Son ouverture au monde via les réseaux sociaux, la mobilité internationale et le nombre grandissant d’étudiants étrangers dans les cursus qu’elle fréquente accroissent cette exigence d’ouverture.

Mais, cette lettre Z suppose que nous arrivons à la fin d'une génération dont les caractéristiques génériques ne s’appliquent pas forcement à l’ensemble des individus qui les composent, lesquels ne s’y reconnaissent par ailleurs pas forcément ? A méditer

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