LANVIN LE SHOW SHAW

La maison Lanvin, financièrement à genou ! Madame Shaw-Lan Wang, personnage à la Hervé Bazin, qui aurait croisé un scalpel, lui donnant un masque blanc digne du théâtre NO. Dictatoriale en souvenir de son régime Mao-ceur, après avoir viré avec perte et fracas, Alber Elbaz, se sépare maintenant de la directrice artistique, Bouchra Jarrar. Les collections ne parviennent pas à séduire les riches clientes qui ont besoin d'un chausse-pied pour enfiler le design de la créatrice issue de Fès, la plus connue des créatrices mais seulement de Monsieur Mode, D Grumugler.

Cela ne faisait que 15 mois que la styliste était arrivée à la tête de la direction artistique de la marque emblématique. Elle ne présentera donc pas de collection pour la prochaine saison (prévue pour fin septembre). Depuis le départ de son ancien directeur artistique Alber Elbaz, Lanvin a vu ses ventes diminuer de 23% en 2016, et a enregistré une perte nette de 18,3 millions, après un bénéfice de 6,3 millions en 2015.

La milliardaire chinoise fait son show, Shaw-Lan Wang, âgée de 75 ans mais qui, après une des multiples coutures, n'en paraît que 75,  comme un tableau de Lizzie Velasquez. Elle contrôle 75% du capital de Lanvin et a refusé une offre d'achat du Qatar quelques mois auparavant. Il est probable que les Quataris font faire maintenant une affaire à moins que le Seigneur du Luxe soit sur le coup.

Face à cela, l'homme d'affaires suisse, Ralph Bartel, qui détient 25% du capital, considère urgent de changer de stratégie et de relancer la marque avec de nouveaux investissements. Un visionnaire qui enfonce les portes ouvertes. Avec un actionnaire comme celui-là, il est à parier que le prince du luxe ne s’intéressera pas à ce panier de crabes.

Anonymode

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