ROLAND MOURAIT A LONDRES

Roland, la connaissance intuitive du corps de la femme, disait-on quand nous n'avions rien à dire : phrase type des journaleux en panne d'inspiration qui mouche à chaque mot, pour faire couler la rivière de pièces d'or qui s'écoule des groupes qui les engagent à la trime/ ou pige, c'est selon ? Mais, en tout cas, à la trique.

Une 'Galaxy' à part - pour les connaisseurs - mais si Roland est en panne d'inspiration, ce n'est pas la Grande-Bretagne qui va lui en donner, car son art est déclinant. Bienvenue dans le monde d'un enfant des Pyrénées, immigrant permanent entre Toulouse et Jean Paul Gaultier, ancien mannequin de la couture parti pour l'Outre 'manches' qui n'aura pas trouvé le 'Spiritus' ou l'inspiration, en deux mots : le souffle divin.

Le cœur au bord des lèvres, et surtout, autour du cou, un bijou qui ne porte pas usuellement chance, Christian Lacroix en avait fait, en son temps, son flacon de parfum qui avait été un échec total pour le groupe du Seigneur des Arnault.

On n'admet jamais de voir son cœur, mais on tolère toujours de sentir les sentiments qu'il éprouve. Roland "Mourait" à Londres, et ne comprend même plus l'excellence culturelle française.  La Grande-Bretagne ne lui a rien appris, et maintenant, il va être confronté à un choix, devenir Anglais ou retourner en France ? Brexit oblige. Dilemme cornélien. Créer, c'est vivre deux fois, mais c'est aussi donner une forme à son destin.

Anonymode

Commentaires

Articles les plus consultés