MANISH ARORA UN PAPILLON FAUNE

Thubten Sangpo n’est pas un sanglot comme on aurait pu le supposer. Manish Arora ou le bouddhisme brassé avec Kamakura, que ma voisine avait confondu avec « Kamasutra » ; une ex-avocate Russe qui, autrefois, tirait sa subsistance à passer sa langue sur ses lèvres en signe de satisfaction devant l’idée d’un mets succulent qui n’était autre que son patron. Beaucoup plus de léchages que de plaintes qu’elle consignait à foison pour le Barreau.

Des Ryangban de la dynastie Joseon assises au premier rang, croisant les jambes plus-que de raison si bien que leur robe s’étirait prête à éclater. Se pavanant devant le spectacle, qui attire particulièrement leur yeux débridés, faisait ainsi ressortir leur gémellité due seulement au même chirurgien esthétique. Elles sont fans du couturier et sont priées, par la maison, de ne pas claquer « l’apôtre », car il faut comprendre que, pour cette saison, son moyen d’exaltation, c’est sa palette de couleurs et son but, la clarté et l’évidence des choses de la mode.

Des kimono plus mono que Kim (lisez Kim Kardashian), un échantillon grandiose de pigmentation qu’il fût possible de rencontrer et interdit à l’imagination du public car trop de détails pour les blogueuses de moches qui continuent pendant le show à se prendre en photo.

Le prophète des couleurs, Manish Arora, réinvente l’otaiko du kimono pour le mettre en nœud papillon comme un « Faune »autour du cou. Un éventail de soie qui se déploie en un nœud semé d’argent dans une couleur bigarrée et doré d’un or rose et changeant comme un poème de Gérard de Nerval. La couleur s’envole pour le Must de la Fashion Week de Paris.

Anonymode

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