HYÈRES TAPIN ROUGE AUX SPONSORS

Les Sponsors officiels du festival de la mode de « tout le monde » sont-ils au-dessus de tout soupçon sur le choix des candidats ? Voici le festival d’HIER » qui, ce jeudi, commence et où les partenaires financiers dont Kering qui n’en fait pas partie car le groupe préfère celui de Cannes, et qui, de toute façon, ne marche jamais sur les mêmes pas que LVMH.  Il appartient de comprendre, en se posant des questions simples, quel est l’impact de ce festival sur la profession ? Est-il vrai que celui-ci ne promeut pas les bons créateurs pour de mauvaises raisons ?

Battre la campagne, faire claquer des mots sonores, les jeter à la figure du monde et prendre des poses de capitan pour stupéfier la galerie, c’est le lot commun des organisateurs et rien n’est plus simple à pratiquer. Cette année, le groupe LVMH fête ses 20 ans de partenariat et, c’est la maison Berlutti qui est l’invité d’honneur pour cette 33ème édition.  300 dossiers de 60 nationalités différentes dont 43 dossiers pré-sélectionnés, le jury mode présidé par Haider Ackermann et la maison Berlutti se sont réunis à Paris le 24 janvier 2018 pour choisir les dix finalistes de la compétition. Ces petits conclaves de sélection engendrent toujours des rumeurs, car les enjeux sont tels, que les choix des candidats sont souvent soumis aux intérêts économiques et à la pression de groupes qui viennent perturber et empêcher les vrais talents d’émerger.

Au même titre que dans certaines écoles de Haute Facture, on choisit les jeunes hommes masculins sans talent pour s’assurer une hygiène de vie pour les fins de soirée des 12 prochains mois au détriment de certains qui, eux, ont du talent. Bienvenue dans le monde merveilleux de la mode et de la culture où sexe et enjeux économiques se mêlent dans un cocktail savant de synthèse à connerie. Là où des modeux fripons ayant une vie scandaleuse, anciens créateurs ratés et déchus, qui déchargent leur fiel ou autre chose, c’est selon, dans un système perdant-perdant à terme. Ils construisent d’ailleurs des écoles plus syndic-anales pour au final créer un syndic banal.

Il est de même quelques kilomètres de plus à l’est. Le public pourra effectivement découvrir un documentaire sur un sujet sur la maison Chopard, qui, le même Chopard, est inscrit à Cannes Classics pour la compétition qu’il finance à hauteur de 40%. On peut se demander si la Directrice de la communication, Raffaella Rossiello, recevra un trophée pour sa participation financière. Sans aucun doute, Chopard aura un prix, ne nous prenez nous pour des imbéciles !

Voici la fin d’un monde où la rigueur et la droiture intellectuelle étaient les fils conducteurs, au profit d’un monde sans valeur où la seule valeur demandée est la valeur marchande, à l’image des Kardashian qui donnent aux jeunes une vision fausse de ce métier : se pavaner au lit en « selfisant » son postérieur toute la journée, nous ne pouvons pas appeler celde la mode ?

Anonymode

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