VUITTON SUR UNE LIGNE AÉRIENNE

Une collection cousu main type métier gare, le sport-chic de Manhattan pour un concept tout à fait curieux ; soies brodées à la façon des courtisanes du Roi Soleil, et pour des femmes actives bien ancrées dans notre temps, la mode est toujours un éternel recommencement, et les chemisiers taillés, au passé de Montana, avaient un genre glamour irrévérencieux. La femme bourgeoise avocate Américaine y trouvera son compte, et n’ira certainement pas porter plainte. Ces femelles sont comme les spermatozoïdes une chance sur trois milliards d’atteindre leur cible qui est d’être enfin des femmes avec un peu d’humanité.

Finalement, la seule révolution dans cette croisière, c’était l’aéroport et le bâtiment de la TWA Flight Center, refait à neuf pour la circonstance, donnait à l’architecte Eero Saarinen un renouveau de notoriété, car, depuis 1962, il avait été largement oublié. A l’apogée des Trente Glorieuses, ce bâtiment, qui ne détonne pas dans le monde d’aujourd’hui, est toujours d’une très grande modernité et ressemble curieusement aux palais bulles de Pierre Cardin construit en 1975 dans le sud de la France.

Un hall envahi par une jungle, et je ne parle pas des aficionados de Nicolas, mais de belles plantes vertes, parsemées de fleurs qui se confondaient avec les pétroleuses influenceuses qui usuellement tapissent le premier rang. Mais, Vuitton en Voyage pour ses bagages, la maison reste sur sa ligne toute aérienne. Avant-gardiste, le créateur a montré à quel point son mouvement dans la construction de la nouvelle image Vuitton dans la mode peut paraître audacieuse et novatrice.

Avec des bottes militaires à bout doré, des lunettes de soleil extravagantes et des casques d’aviateur noirs profond donnent un effet saisissant, et quand le blouson de cuir blanc frappé apparaît avec une jupe courte et droite ou des godets pris dans l’empiècement de la ceinture un « Oh » de ma voisine suivi d’un bruit incongru qui vient gâcher ma sérénité et, quand l’odeur apparu, cela n’était sûrement pas du « 5 » de Chanel. Celle-ci fit un petit signe à son voisin pour me montrer du doigt. Un comble ! Bref, une collection qui me laisse une drôle d’odeur et l’impression que la pensée sans matière est vide, mais les intuitions sans concept, elles, sont aveugles.

Anonymode

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