GENERATION K COMME KERMA

Après la génération Y et Z, place à la génération K. Pourquoi la lettre K ? L’inspiration du « Beau Llywood » et du personnage de Katniss Everdeen, l’héroïne de la saga « Hunger Games » immortalisée par Jennifer Lawrence.

Un K pour une génération désenchantée, et profondément anxieuse. Ils ont grandi avec la montée de l’extrémisme islamique, l’austérité… Ils ont vu leurs parents perdre leur travail et leurs angoisses ne sont pas celles que l’on connaît habituellement à l’adolescence : 75% des filles se disent préoccupées par le terrorisme, et 66% sont inquiètes par le changement climatique.

Filles et garçons confondus, ils sont 79% à chercher un job et à craindre de ne pas pouvoir en décrocher un le temps venu. La méritocratie, ils n’y croient pas, ils sont persuadés que  leur couleur de peau, leur sexe, la situation économique et le statut social de leurs parents vont déterminer leur avenir.

A noter pourtant que cette génération biberonnée aux Smartphones et aux réseaux sociaux est pourtant loin d’être égoïste. Ils sont 90% à considérer qu’aider les autres est important. Leur avenir, ils ne le voient pas en rose, certes, mais ils sont bien décidés à agir. La génération K sera celle des créateurs et des inventeurs. Ils ont besoin de la satisfaction de réaliser quelque chose par eux-mêmes.

Cette « nouvelle » génération présenterait ainsi un caractère détonnant mêlant un inextinguible désir de rébellion et cultivant une forte défiance face à  l’autorité, tout en ayant pourtant un réel sens du devoir et du sacrifice. Allez savoir pourquoi ? Ce ne sont pas les inadaptés sociaux qui préfèrent les écrans de leurs smartphones, ils sont certes « accros » à leur téléphone portable, avec un comportement zappeur. Pour autant, la technologie, bien que centrale dans leur mode de vie, n’est pas le seul élément qui structure leur personnalité

À la question : “En quoi croyez-vous ?” et “À quelle autorité vous fiez-vous ?” La génération K confie une profonde aversion pour les grandes organisations. Seules 4 % des adolescentes interrogées croient que les grandes entreprises prennent les bonnes décisions.

Et seule une sur dix croit en l’effet positif de l’intervention de la puissance publique. Toutes les institutions leur inspirent du dégoût et de la défiance. Les « vingtenaires » se désintéressent de la religion et affirment vouloir rompre avec les traditions. Ils confient ne pas vouloir se marier, et beaucoup  doutent d’avoir envie de faire des enfants un jour.

Les parents, que nous sommes et qui se préoccupaient du monde qu’ils laisseraient à leur progéniture, peuvent dormir tranquille. Ils devront désormais se faire à l’idée qu’ils n’auront pas forcément de petits enfants.

Anonymode

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