SORBIER CHEVALIER DES ARTS

Amis des balades en poésie, voici le jardin secret de Franck Sorbier … C’est la première note magique jouée sur la corde d’argent d’un cœur en été, la caresse des yeux de la Fashion Week toute entière, un message qui livre les secrets ineffables et exaltants de la semaine. Voici donc l’âme qui élève aux limites de l’être dans lesquels seul le fond peut paraître aux gens éclairés, et là où les humains de contrefaçon sont expédiés manu militari en terre Adeline pour y faire retraite.

Une lumière précieuse, comme une note magique d’un sac où les secrets de femmes foisonnent, dans un désordre organisé. Une princesse douce comme de l’Hermine de Clermont et du tonnerre de surcroît, au cœur avoué de caresses qui courbe de ses yeux une salle sous le charme de ses deux Braques de Weimar d’un gris sublime. Une rivière de danseuses, donnant l’émotion et dans l’orée parfumée de leur sourire radieux, touche les âmes et parle avec les yeux.

Voici les robes en ville qui se transforment en robes de Haute Couture sur un simple geste, et le maître Franck Sorbier invente encore et, comme à chaque fois, une idée qui sera reprise par les autres, car la mode c’est lui, alors que les autres ne restent que les autres.

Des robes en crêpe de soie, du latin crispus, qui signifie ondulé. L’histoire raconte que les fraises d’Henri III étaient faites de crêpe de soie car ce polono-lituaniens avait de terrible démangeaisons autour de son cou alors sa mère, la grande Catherine de Médicis avait fait fabriqué, pour lui et ses mignons ces tours du cou. Sa texture résulte du type de son tissage, une matière Haute Couture et c’était bien normal pour le Maître d’Art et ce Chevalier des Arts et des Lettres. Une robe de mariée en premier pour transgresser les codes, voici la collection la plus attendue de la Fashion Week Haute couture, car elle reste le symbole de la mode toute entière. A noter les lumières, fort justement posée sur une soie noire qui nous « Soulage ».

Anonymode

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